AFHC – Assemblée générale, 28 mai 2018
Assemblée générale, 28 mai 2018
Université de recherche Paris Sciences et Lettres – PSL, salle de séminaire, 18h.
Présents [7]: Philippe Bernardi, Hélène Dessales, Robert Carvais, Catherine Isaac, Léonore Losserand, Valérie Nègre, Hélène Rousteau-Chambon.
Excusés [5] : Antonio Becchi, Thierry Ciblac, Bernard Espion, Virginie Mathé, Françoise Sioc’han.
Robert Carvais souligne le peu de membres présents à l’AG, probablement dû au fait que la convocation a été tardive.
1/- Etat des adhésions et activités e l’Association
Les adhésions
L’association a enregistré une baisse notable des adhésions par rapport à l’année précédente (130), mais l’année 2017 était exceptionnelle du fait de la tenue du Congrès francophone d’histoire de la construction qui rendait obligatoire l’abonnement. Néanmoins, beaucoup d’adhérents n’ont pas renouvelé leur adhésion, dont certains membres du Conseil d’administration.
Le nombre d’adhérent se monte aujourd’hui à 44 alors que les associations sœurs en ont beaucoup plus, même les plus récemment formées. Sans compter les 130 adhésions de l’année dernière qui étaient exceptionnelles, l’année précédente, nous étions 70. La baisse est vraiment préoccupante. L’objectif serait d’obtenir une centaine d’adhésions de manière constante.
Philippe Bernardi propose que l’on fasse un rappel en novembre avant celui de décembre et janvier.
Robert Carvais précise que cette année il y a eu un bug informatique au niveau des adhésions en raison de l’auteur du nouveau site (Stefanos, Limbus Studio) qui, au cours de ses tests, s’est trompé et a ouvert une brèche laissant la possibilité à tout une chacun d’adhérer à partir du nouveau site en même temps qu’avec l’ancien site. Cela a provoqué un désordre énorme au niveau des re-adhésions. Robert Carvais a dû faire appel à Pauline Le Pallec pour rétablir le site et annuler les erreurs qui s’étaient répercutées. Les rappels (qui ont été fixés précédemment au nombre de trois) ont été de ce fait perturbés mais la situation est désormais rétablie. Entre autres, un rappel a été fait au moment de la convocation à la présente AG, sans résultat. La question est par conséquent inquiétante.
Robert Carvais rappelle que pour justifier le peu d’adhérents les premières années, était évoqué le fait que nous n’offrions pas grand-chose en contrepartie du montant de l’adhésion en particulier (site, congrès francophone). Maintenant il y a une revue. Précisons qu’en ce qui concerne les anglais qui ont une existence remontant aux années 1980, la revue est couplée directement à l’adhésion. Malheureusement nous ne pouvons pas le faire. Philippe Bernardi fait remarquer que nous proposons de coupler également adhésion et abonnement, avec prix avantageux qui néanmoins est le double de celui des anglais : environ 30€ pour eux versus 65 € pour nous.
Philippe Bernardi pense que le renouvellement est tombé au mauvais moment. Robert Carvais estime que ce n’est probablement pas la seule raison. Il y a étonnamment un nombre important d’adhérents potentiels qui n’ont pas renouvelé.
Valérie Nègre pose la question de l’état d’associations similaires, en particulier de l’AHA. Le problème est différent pour cette association car elle a par définition une population plus largement intéressée et une population plus traditionnellement dédiée. L’histoire de l’architecture, à la différence de l’histoire de la construction, est enseignée partout comme une véritable discipline. L’AHA a eu une première vie dans les années 1980. Elle constitue une renaissance alors que l’AFHC est une naissance sans couvrir une seule discipline mais qui croise nombre de disciplines comme l’archéologie, l’histoire de l’architecture, celle des sciences humaines, etc. Il devient urgent de s’interroger sur cette question et de proposer des solutions.
Valérie Nègre pense que l’AHA dégage une très forte dynamique, avec un investissement très fort des doctorants qui prennent en charge des missions indépendantes.
Philippe Bernardi se demande s’il ne faudrait pas vraiment coupler l’adhésion avec l’abonnement à la revue. Pour les étudiants, il est extrêmement intéressant d’adhérer et de s’abonner en même temps.
Les activités de l’Association
Antonio Becchi propose d’organiser des visites, des repas, comme cela est réalisé souvent en architecture. Robert Carvais estime que cela ne fonctionnerait pas forcément car il constate que l’AHA a du mal à remplir les visites. Lors des AG, ils se retrouvent plus nombreux que nous.
Philippe Bernardi pose la question de ce que l’on propose : des colloques et rien d’autres. Robert Carvais rajoute la revue bien qu’elle soit indépendante. Alors quel est l’avantage d’être dans l’association ? Valérie Nègre estime qu’’il n’y a pas que les visites qui dynamisent l’AHA. C’est une question de réseaux. Elle se trouve à la croisée de l’Université de Paris 1, celle de Paris IV, des Ecoles d’architecture, etc. Robert Carvais pense que nous n’avons pas le même nombre de doctorants qu’en histoire de l’architecture. Valérie Nègre estime que oui. Robert Carvais rappelle que l’histoire de la construction emprunte à l’histoire de l’architecture et à de nombreuses autres disciplines et que l’histoire de la construction n’est pas strictement une discipline. Robert Carvais précise que l’on va avoir sur le site un espace pour les doctorants qu’il faudra activer.
Pour Philippe Bernardi, les gens ne se sentent pas liés à l’AFHC. Il convient de les fidéliser, de faire corps, le fait qu’être à l’association ne soit pas uniquement avoir une réduction sur un abonnement à une revue. Il faudrait avoir d’autres activités que le colloque et la revue. Hélène Dessales propose des sorties, des visites sur des journées. Philippe Bernardi propose de se rapprocher de « Carrières et construction » qui est associé au LaMOP.
Philippe Bernardi pense que l’on peut nous opposer le parisianisme. Il propose des conférences. Hélène Dessales rappelle l’existence du séminaire, qui n’est pas une manifestation de l’AFHC. Elle reproche qu’il y a trop de conférences déjà. Valérie Nègre propose d’y faire venir des grands groupes ou des entrepreneurs. Philippe Bernardi offre au contraire d’y associer le grand public à l’instar de ce qui est fait au Musée de Cluny avec le Musée du Louvre (il y a plus de 100 personnes qui se déplacent dans ce cadre.)
Philippe Bernardi propose également des bourses aux livres et aux articles.
Valérie Nègre met en avant des signatures dans des librairies car ce sont aussi des moments conviviaux.
Un appel à idées est lancé pour développer les activités de l’AFHC pour une meilleure visibilité.
Robert Carvais propose de se répartir les activités à lister de lister les associations potentiellement partenaires.
Léonore Losserand précise que L’AHA s’est associé avec le GAMHU pour faire des visites.
Hélène Rousteau-Chambon propose des voyages (difficiles à organiser).
Léonore Losserand suggère un partenariat avec la SFA
Valérie Nègre parle de l’Ecole de Chaillot et la Cité de l’architecture qui ont un vrai public.
Valérie Nègre suggère de demander aux 44 adhérents de participer à diriger ses activités.
Hélène Dessales pense qu’il serait souhaitable d’organiser la visite de l’exposition à venir sur le chantier en partenariat avec l’AHA.
Il serait intéressant de permettre aux doctorants, qui sont au nombre de 13/44, d’élire un représentant pour saisir l’opportunité d’organiser quelque chose pour l’Association.
Catherine Isaac propose d’y associer les grandes écoles de la construction (centrale, ESTP).
Il conviendrait de contacter les milieux potentiellement intéressés par l’association et de prendre rendez-vous avec eux en apportant cartes de visites, numéros parus de la revue, et des exemplaires des actes des congrès.
Hélène Dessales propose de faire des courriers ciblés pour inviter les gens à adhérer (à l’instar de la Société française d’archéologie classique – SFAC).
Philippe Bernardi propose de réserver des activités en priorité aux adhérents, voire de les réserver uniquement aux adhérents.
Il s’en suit une liste des propositions d’activités (à réserver en priorité aux adhérents) dont pourrait s’inspirer l’association pour attirer des adhérents :
- Des visites de lieux emblématiques, d’expositions
- Des voyages aux mêmes fins sur un temps plus long
- Courrier ciblés (cf. la SFAC)
- Conférences évènementielles
- Bourses aux livres et aux articles (la libraire Le Cabanon est proposée par Léonore Losserand)
- Signatures d’ouvrages
Listes des associations ou des entreprises susceptibles d’être des partenaires de l’AFHC :
- Carrières et construction
- GHAMU (Groupe Histoire Architecture et Mentalités Urbaines)
- AHA
- SFA
- Le groupe Rempart Ile de France / Le Laboratoire de Recherche des Monuments Historiques
- FFB
- Les majors de la construction : St Gobain, Bouygues, Eiffage, Grosse
- Ecole de Chaillot
- Cité de l’architecture et du patrimoine
- Grandes Ecoles d’ingénieurs et de construction
2/- L’Etat financier :
L’Association possède quatre comptes à la Caisse d’épargne :
Livret de caisse d’épargne : 321, 71€
Compte courant : 331, 70 €
Livret A : 33 037, 85 €
Compte Associatif : 39,04 €
Crédit :
- BRAUP (subvention pour Ædificare : 2000 €). Robert Carvais précise que bien que le devis et la facture aient été faits et envoyés au laboratoire AHTTP (Ensa Paris La Villette), la subvention pour le numéro 2 n’a pas été perçue par l’Association. Valérie Nègre soulève le fait qu’il sera dorénavant plus difficile de justifier auprès du BRAUP la demande de subvention car elle n’enseigne plus à l’ENSA Paris La Villette, même si Emmanuel Gallo qui la remplace devrait en faire la demande.
Philippe Bernardi pense qu’il faudrait confier officiellement à Emmanuelle Gallo cette responsabilité du contact entre le Ministère et la revue, mais également pour les congrès francophones.
- Virement du compte Paypal de 1500 € le 26/02
- Virement du Livret A de 2000 €, de 500€ et un de 1000€ sur le compte-courant
Débit :
- Gestion de compte : 75 € (15 € par mois)
- Achat de 25 exemplaires du n° 1 d’Ædificare pour le Conseil scientifique de la revue : 425 €
- Sponsor du 6ICCH : 3000 €
[Philippe Bernardi, comme Valérie Nègre, s’étonnent que l’on sponsorise un congrès qui coûte si cher.
Robert Carvais rappelle que cela s’est toujours pratiqué depuis le début. Nous avons été bien contents de recevoir pour le 4ICCH, une somme de 4000€ de la CH Society britannique afin d’aider les doctorants à s’inscrire au Congrès internationaux. Des Français, comme Cécile Sabathier en ont profité cette fois pour Bruxelles.
Philippe Bernardi et Valérie Nègre veulent remettre en cause la participation internationale des associations pour les congrès internationaux afin de distribuer l’argent aux doctorants français, voire de garder le contrôle sur le choix des étudiants à aider. Robert Carvais estime que c’est une manifestation de repli identitaire, voire nationaliste qui ne fait preuve ni de partage, ni d’ouverture à l’international. Il ne faudra pas s’étonner alors que les associations d’autres pays ne financent plus les étudiants français. Une chose est de critiquer le coût du Congrès, autre chose est cette réaction de fermeture financière des frontières.
Est évoquée l’idée de n’aider que les adhérents.
Rober Carvais signale que nous apparaissons comme sponsors de la manifestation sur les affiches, le site et la publication. Philippe Bernardi estime que quand on doit payer 500€ on ne regarde pas les sponsors. Hélène Rousteau-Chambon pense que l’on ne se soucie pas des sponsors.
Catherine Isaac propose de financer avec une somme moindre les congrès internationaux et de conserver une somme pour que l’AFHC aide d’autres étudiants.
Philippe Bernardi est assez mécontent de devoir payer 500€ d’inscription au Congrès après avoir expertisé un grand nombre d’abstracts et de papiers dans des temps contraints. Robert Carvais fait remarquer que c’est la règle du jeu et qu’en dehors du fait que l’on puisse, à juste titre, trouver le prix d’inscription très élevé, c’est aussi aux laboratoires d’aider à l’inscription à de tels congrès. Philippe Bernardi et Valérie Nègre ne sont pas d’accords. Pour eux les laboratoires ne peuvent payer l’accès à des congrès à ces prix. Robert Carvais estime que son laboratoire qui n’est pas un gros laboratoire a pu le financer sans problème. La décision incombe aussi à la volonté des directeurs des laboratoires de laisser ou pas les chercheurs participer à de telles manifestations.
Valérie Nègre demande de faire remonter cette information sur le coût trop élevé du 6ICCH. Robert Carvais précise qu’elle a été spécifiée à l’équipe organisatrice belge chaque fois qu’il s’est réuni avec eux (à trois reprises).
Pourquoi est-ce si cher ? RC rappelle d’abord qu’il y a 100 € de plus que le tarif que la France a appliqué en 2012, soit six ans plus tard. Les Belges ont payé la location du lieu où s’est déroulé le congrès et ils ont choisi de publier les actes chez Francis & Taylor qui est très cher. Enfin, ils n’ont probablement pas eu un financement suffisant des institutions publiques. Il conviendrait dorénavant au moment du choix du pays hôte pour l’organisation du Congrès de préciser cet élément financier qui entrave beaucoup la participation des pays européens.]
- Facture de Pauline Le Pallec : 800€
- Facture de la fabrication des cartes de visite, des marques pages et des leaflets en anglais et en français pour Ædificare : 458,32 €
- Facture d’envoi du n° 1 de la revue au Conseil scientifique : 219 €
Robert Carvais a bien conscience que le pécule de l’association fond assez vite sans grande rentrée financière en dehors de la subvention du ministère qui est entièrement utilisée.
2 dépenses importantes sont encore en attente :
- 3000 € pour l’aide à l’édition des actes de Nantes (3CFHC)
- Facturations des abonnements par l’éditeur
3/- Le site de l’AFHC
La personne qui a créé le nouveau site (Stefanos Athanassopoulos, directeur artistique de Limbus Studio, recommandé par Jean-Marc Dumont, créateur du logo) n’est probablement pas totalement capable de suivre l’installation qu’il devrait faire, voire de de l’installer ou tout au moins de le faire sans dégâts, étant donné le désordre provoqué pour les adhésions en fin d’année dernière et en début de 2018. RC souhaiterais demander à Pauline Le Pallec, créatrice du site à l’origine, de procéder à la mise en place du nouveau site et de son suivi.
4/- La revue Ædificare
Une réunion du comité et du secrétariat scientifiques doit avoir lieu demain.
Philippe Bernardi et Valérie Nègre s’étonnent que l’éditeur n’ait pas d’exemplaire dans sa librairie et qu’il faille les commander à l’avance pour venir les acheter ou les chercher le cas échéant et que la revue ne soit pas en général à sa sortie en vitrine. Philippe Bernardi rajoute qu’il n’a pas vu la revue dans une promotion que l’éditeur avait fait des revues qu’il publie. Il convient d’interroger l’éditeur sur ces questions.
Les n° 1 et 2 sont parus. Le n° 3 est en voie d’achèvement sur la règlementation du travail sous la co-direction de Nicoletta Rolla et de Robert Carvais, le n° 4 est en préparation sur le réemploi sous la direction de Philippe Bernardi et de Maxime l’Héritier et le n° 5 également sur les entrepreneurs sous la direction de Valérie Nègre et Sandrine Victor.
Robert Carvais s’étonne de ne pas recevoir d’articles hors n° thématique. Philippe Bernardi pense que cela va arriver. Plusieurs personnes ont demandé des renseignements pour y proposer un article. Comme la revue est nouvelle, cela semble normal.
Catherine Isaac demande si les écoles sont abonnées à la revue. Robert Carvais précise que Béatrice Gaillard qui travailla à la Bibliothèque de l’ENSA Versailles lui aurait dit que les bibliothèques ne s’abonnent qu’aux revues qui appartiennent à un bouquet de diffusions particulier.
Pour le moment (11/2108), les 6 écoles d’architecture suivantes seraient abonnées : Bordeaux, Clermont-Ferrand, Nantes, Versailles, Marne la Vallée, Grenoble. Il n’y a que 2 universités : Lille 3 et Tours.
Valérie Nègre et Philippe Bernardi précisent que certains articles sont basculés dans la rubrique Varia dans les numéros thématiques, ce qui ne pose aucun problème.
Pour annoncer la parution d’un numéro, il serait souhaitable de la faire connaître autrement que par les listes de diffusions Athena, Philibert et La recherche, mais par un courriel ciblé aux adhérents ou par le biais d’une newsletter régulière que nous avions envisagé de mettre en place, à l’instar de celle de l’UMR Ausser. Béatrice Gaillard s’y était engagée mais elle n’a probablement pas eu le temps étant donné qu’elle a déménagé à Poitiers. RC suggère que nous trouvions un doctorant qui puisse s’en charger. Il faudra prévoir un système d’envoi automatique pour envoyer la newsletter, comme mail chump ou tout autre module dédié.
5/- Etat des lieux d’histoire de la construction
Robert Carvais informe l’assistance qu’il a, avec Antonio Becchi, achevé le manuscrit hier. Il devrait sortir pour le 6ICCH Bruxelles
6/- Dictionnaire d’HC
L’état d’avancement est repoussé en raison de l’absence d’André Guillerme.
7/- 6ICCH
350 abstracts, 245 acceptés, 170 papiers sur 29 pays.
Valérie Nègre pense que la chute est due au prix excessif.
Hélène Rousteau-Chambon et Valérie Nègre sont choquées qu’il faille payer pour écouter les communications du colloque. La demande des Espagnols de pouvoir bénéficier d’un tarif réduit de 300€ a été validée. A ce prix, la personne inscrite obtiendrait les actes sous forme de clé USB.
8/- 3CFHC
D’après Hélène Rousteau-Chambon, tous les textes ont été relus par les membres du comité scientifique et pour ceux qui posent problème, peu ont été écartés. 15 l’ont été pour des raisons d’expression française (italiens, Algériens…)
Il y a aura un relecteur général pour la mise aux normes et pour les textes qui ont été traduits par des traducteurs français.
Il a été demandé des subventions à l’ENSA Nantes et au BRAUP.
Il sera demandé à Picard combien il faudrait de financement pour publier des actes comme ceux de Lyon et au même prix.
110 textes ont été retenus. Restent le titre et l’image de couverture à trouver. Les bonnes volontés ont été lancées pour constituer les index
Parution : fin 2018 ou début 2019.
9/- 4CFHC
Parallèlement à la rencontre avec Samia Chergui, Robert Carvais a rencontré un professeur algérien d’archéologie lors de notre séminaire Younes Reskallah qui m’a informé de l’existence de l’association France Algérie (dirigée par Jean-Pierre Chevènement) qui peut aider à la réalisation d’une telle manifestation. Il doit en parler en AG.
Samia Chergui s’est associée à Fouad Ghomari qui a repris la direction du projet et qui a envoyé un dossier de propositions hier que Robert Carvais doit transmettre au CA.
Le congrès aurait lieu fin mai début Juin 2020 à Tlemcem (Algérie)
Il serait organisé en association avec plusieurs partenaires : école d’architecture, école d’ingénieurs et l’université pour l’histoire de l’art.
Un comité scientifique serait constitué à l’instar de ce qui a été fait jusqu’à présent
La structure hôtelière existe et une liste des visites potentielles est déjà proposée
Pour l’appel à communication, seront proposés les thèmes habituels plus des spécialités locales.
Philippe Bernardi propose de rechercher à l’avance un prix intéressant pour le voyage.
10/- Débat autour d’une structure fédérative internationale d’histoire de la construction : fédération ou académie ?
Cette structure aurait trois finalités :
- Choisir le lieu du congrès international
- Créer une base bibliographie Internationale
- Aider les chercheurs isolés (independant scholars)
L’Académie rajouterait des fellowships
Les deux propositions de statuts sont à discuter
De nombreuses questions se posent. Comment recruter et élire les représentants ? Qui va accepter ? Les membres fondateurs ? Quid pour la direction ?
Philippe Bernardi pense que l’on met la charrue avant les bœufs.
Valérie Nègre se demande pourquoi créer une autre association, car les objectifs visés peuvent être poursuivis à l’intérieur des associations existantes. Démultiplier les organes décisionnels, ne revient-il pas affaiblir les associations existantes ?
Robert Carvais dément ce point car tout est discuté aux niveaux de chaque association sans pour autant que la fédération devienne une fédération des associations existantes.
Valérie Nègre est pour la suppression de toutes les académies par principe.
Philippe Bernardi estime que l’Académie est le cimetière des éléphants
Le mot n’a pas le même sens en France ou dans le monde anglo-saxon. Ceci dit, il existe une académie internationale d’histoire des sciences existe qui fonctionne bien.
11/- Questions diverses
Léonore Losserand s’interroge: à la lecture de « l’Etat des lieux de l’histoire de la construction » (2 vol.), peut-on imaginer une bibliothèque d’histoire de la construction ? Car ce serait un lieu fédérateur pour les chercheurs qui fournirait la possibilité de consulter des ouvrages ou des articles difficiles à trouver, même en bibliothèque.
Valérie Nègre propose de la constituer au Centre Malher.
Philippe Bernardi demande à savoir si l’on pourrait venir de l’extérieur de Paris 1 et emprunter les ouvrages ?
Robert Carvais propose de demander des livres et des articles aux collègues étrangers.
La séance est levée à 20h.