Assemblée générale, 2 juin 2014
Association francophone d’histoire de la construction
Assemblée générale, 2 juin 2014
École nationale supérieure d’Architecture Paris-Malaquais, salle Gertrude Jekyll, 18h
Présents (21) : Dominique Barjot, Antonio Becchi, Philippe Bernardi, Inge Bertels, Robert Carvais, Emmanuel Chateau, Olivier de Chalus, Hélène Dessales, Kinda Fares, François Fleury, Emmanuelle Gallo, André Guillerme, Catherine Isaac, Maxime L’Héritier, Rémy Loos, Matthieu Pinon, Linnea Rollenhagen Tilly, Jean-Luc Salagnac, Valérie Nègre, Hélène Rousteau-Chambon, Sandrine Victor.
Excusés (9) : Angelo Bertolazzi, Roberto Gargiani, Franz Graf, Alberto Grimoldi, Manuela Martini, Bruno Phalip, Françoise Sioc’han, Jean-Pierre Sosson, Hélène Vacher, Denis Zastavni.
Ordre du jour
– 1/- Hommages à Joël Sakarovitch
– 2/- Élection du président et du bureau par le CA
– 3/- Élection d’un nouveau membre du CA
– 4/- État des finances
– 5/- État du site de l’AFHC : utilités et usages
– 6/- État des lieux du Rapport européen d’HC (2004-2014) à l’initiative d’Antonio Becchi, Joël Sakarovitch et Robert Carvais.
– 7/- Création de la revue
– 8/- Dictionnaire d’histoire de la construction
– 9/- Nouveaux chantiers
– 10/- Informations sur l’activité internationale
– 11/- Questions diverses
1/- Hommages à Joël Sakarovitch :
Plusieurs manifestations sont prévues pour rendre hommage à notre président et collègue Joël Sakarovitch malheureusement décédé cette année.
À titre provisoire, nous pouvons évoquer :
– A l’Ecole d’architecture Paris-Malaquais, son école, le Conseil scientifique a décidé que le second numéro de la nouvelle revue (Re-vue Malaquais) dédiée à la recherche et à l’enseignement soit une œuvre collective à sa mémoire. Le numéro est confié à André Guillerme qui à partir d’un texte témoin de Joël en a proposé un commentaire. À partir d’un appel à communication lancé sur cette base le 16 juillet prochain pour honorer sa mémoire, enseignants, chercheurs et étudiants pourront proposer une contribution écrite ou graphique. Celle-ci (2 000 signes maximum) devra parvenir à la rédaction sous la mention « Mélanges Joël Sakarovitch », avant le 1er septembre 2014 (repoussé au 15 septembre 2014). Les avis du Conseil scientifique seront rendus le 10 septembre. Le texte final complet (de 15 000 à 30 000 signes maximum, notes et espaces compris) et les illustrations (maximum 3 par article), libres de droit, devront être envoyés sous format électronique le 3 novembre 2014 au plus tard (repoussé au 15 janvier 2015).
– Antonio Becchi, Pascal Dubourg Glatigny et Robert Carvais envisagent d’organiser un colloque en hommage à Joël (entre janvier et mars 2015) sur un thème qui caractérise son œuvre : le pragmatisme de l’histoire à partir de celle de l’architecture et celle de la construction. Son œuvre ne procèderait-elle pas d’un métissage des savoirs et des méthodes historiques, fondée sur une neutralité académique ? toutes les disciplines sollicitées contribueraient conjointement à la construction d’un objet historique cohérent et inclusif. Partir de la réalité de l’objet plutôt que d’une vision disciplinaire est sans doute la grande leçon qu’il nous lègue. L’appel à contributions devrait être lancé en septembre prochain.
– L’Association pense proposer également un prix de thèse qui porterait son nom et/ou une conférence. Tout est à discuter. Sans doute faudra-t-il l’organiser en collaboration avec l’École ? Un rendez-vous sera pris avec la Directrice de l’École d’architecture de Paris-Malaquais à ce sujet.
– François Fleury propose également d’insérer un texte en hommage à Joël dans la publication des actes du second congrès francophone.
2/- Election du président et du bureau par le CA
En vertu et conformément à l’article 10 des statuts de l’association, « Le conseil d’administration élit parmi ses membres, à bulletin secret, un bureau ». Quatre procurations ont été reçues, celles-ci étaient accompagnées de messages de regrets de ne pas pouvoir être présents.
La proposition de composition du bureau a essayé de tenir compte – autant que faire se peut – du travail effectué ces dernières années, des liens institutionnels tissés, de la disponibilité, etc.
Proposition de configuration pour le bureau est la suivante :
Le Président
M. Robert Carvais
Le Vice Président
M. André Guillerme
Le Secrétaire
M. Philippe Bernardi
La Trésorière
Mme Valérie Nègre
La proposition est adoptée à l’unanimité du conseil d’administration.
– 3/- Élection d’un nouveau membre du CA en remplacement de Joël Sakarovitch
Robert Carvais propose Antonio Becchi, compte-tenu de sa proximité d’esprit avec Joël tant sur le plan amical que scientifique.
La proposition est adoptée à l’unanimité des présents et des représentés.
– 4/- État des finances
Robert Carvais, comme trésorier, fait état, au jour de l’AG, de 42 500,90 € sur le compte sur livret, 719,62 € sur le compte courant et 495,85 € sur le compte Paypal recueillant les cotisations d’adhésions, soit un total de 43 741,37 €
Depuis la dernière AG du 2 décembre dernier (solde 46 528,10 €), il a été payée l’impression du n° de CHS Journal publiant les conférences des keynotes du 4ICCH, soit 4 207,22 €
Et les cotisations d’adhésion suivantes sont entrée à l’actif, soit 1 825,00 €
2 adhésions pour 10 ans : | 600 € |
1 adhésion institutionnelle : ENSA Lyon | 200 € |
32 adhésions : | 950 € |
5 adhésions étudiant ou sans emploi : | 75 € |
– 5/- Adhésions et état du site de l’AFHC : finalités et usages
Après l’ouverture du site de l’association en janvier dernier à Lyon lors du 2e Congrès francophone d’histoire de la construction, et malgré un mailing opéré très largement (communauté internationale, soit environ 800 personnes), Robert Carvais fait état du trop faible nombre d’adhésions qui ont pour le moment été effectuées. Il souligne que, de ce point de vue, notre association est la lanterne rouge des associations européennes en termes d’adhérents.
L’association britannique créée en 1985 qui dispose d’une revue compte aujourd’hui 450 adhérents. L’association allemande créée en 2013 compte quant à elle déjà 120 adhérents. L’AFHC qui est une association francophone (France, Belgique, Suisse, Canada, etc.) créée en 2010 compte seulement à ce jour 36 adhérents à jour de leur cotisation au jour de l’AG (fin juillet 41) dont 13 étrangers. On évalue le potentiel à une centaine de personnes au moins. Par conséquent, la discussion s’ouvre sur la manière dont nous pouvons étoffer nos rangs :
– Faire un second mailing ciblé aux 260 personnes susceptibles d’adhérer (présents et participants des 2 congrès francophones) en sollicitant la participation de membres potentiels pour les différents chantiers en cours ;
– Faire un mailing aux mêmes en annonçant la mise à jour du site pour l’instant tous les deux mois (ce qui a été choisi provisoirement)
– Organiser des actions parallèles incitatives diverses.
Même si aujourd’hui, étant donné l’état des finances, la finalité des adhésions n’est pas de disposer d’un pécule, un minimum d’adhésions annuelles deviendra rapidement indispensable au vu des différentes actions que nous souhaitons mener (prix Joël Sakarovitch, aide aux congrès francophones et internationaux, revue, etc.) et qui nécessiteront des dépenses conséquentes.
Emmanuelle Gallo a rencontré le même problème à Docomomo. Cotiser ne fait pas ou peu parti de l’esprit français.
Philippe Bernardi estime que les gens peuvent ne pas comprendre l’intérêt d’être membres de l’association. Ne faudrait-il donc pas privilégier des contenus communautaires réservés aux seuls adhérents, par exemple, la possibilité de consulter l’annuaire et/ou les ressources bibliographiques, bref définir une contrepartie matérielle à la cotisation ? Par ailleurs, il pense que le bulletin d’adhésion en ligne est trop « compliqué » à remplir. Il aurait préféré que l’adhésion puisse s’opérer en deux temps : le paiement et le remplissage des informations sur l’adhérent lorsque ce dernier dispose d’un temps suffisant.
Certains membres, dont Emmanuel Château, proposent que soient développées des adhésions conjointes entre plusieurs associations qui seraient complémentaires comme l’Association Française d’Histoire de l’Architecture qui est en train de renaître ou d’autres sociétés savantes.
Hélène Dessales informe que la Société française d’archéologie propose une remise annuelle sur la revue ou le bulletin comme mesure incitative à l’adhésion. Mais l’objet principal d’une association devrait surtout être de réunir la communauté et de pouvoir en présenter un annuaire exhaustif.
De nouvelles conférences mensuelles, qui feraient toujours l’objet d’une annonce, pourraient être l’occasion de collecter des chèques d’adhésion. On peut également envisager de réserver en intranet les ressources bibliographiques aux seuls membres.
D’autres pensent qu’il ne serait pas correct de trop fermer l’accès à l’information, car l’objet associatif consiste en réalité à diffuser les travaux en histoire de la construction. Réserver la diffusion aux seuls membres risquerait d’entrer en contradiction avec les objectifs de l’association.
Valérie Nègre est du même avis, l’association ne vit pas sur les cotisations de ses membres. Elle est plutôt créée afin de réunir une communauté. De son point de vue, il s’agit d’abord de proposer des mesures incitatives, comme par exemple organiser des manifestations.
Il conviendrait de trouver un compromis entre les services réservés aux membres et une politique d’ouverture, aux risques d’un enfermement disciplinaire, de susciter des effets répulsifs. Avoir des services aux adhérents qui permettent de fidéliser les cotisants est sans doute une bonne mesure. Pour fidéliser ces derniers, il suffirait de proposer des services réguliers et stables qui soient garantis aux membres.
Antonio Becchi estime qu’il faut favoriser l’inscription lors de manifestations comme les congrès francophones, et faire que tous les participants « osent » s’inscrire. Organiser une journée annuelle d’histoire de la construction associée au prix Joël Sakarovitch serait une autre possibilité. Une autre serait chaque année de donner rendez-vous à cette communauté en prévoyant une manifestation. Robert Carvais précise que les manifestations ne peuvent pas se multiplier à l’envi. Entre les congrès internationaux tous les trois ans, les francophones à cheval tous les trois ans désormais, il n’y a pas beaucoup de place.
Pour un intervenant cette question pose celle du modèle économique de l’association. Si on ne compte pas sur les cotisations pour fonctionner, pourquoi ne pas aller vers une cotisation symbolique ?
Robert Carvais exprime son désaccord avec le système de cotisation symbolique. Comme trésorier de l’association, il a pu constater que si l’on organise des manifestations, si l’association veut être active, il est nécessaire de disposer de subsides conséquents. Or comme nous ne pouvons plus beaucoup en espérer de nos administrations de tutelle et que le mécénat privé est difficile à obtenir sauf si l’on possède des contacts privilégiés – ce qui n’exclut pas d’essayer évidemment –, les seuls ressources potentielles, régulières et justifiés sont les cotisations des membres (individus ou autres sociétés savantes). Or l’organisation d’un colloque coûte cher, la publication d’une revue davantage, l’attribution d’un prix aussi… Actuellement nous avons sauvegardé sans le vouloir un pécule qui résulte de l’organisation du colloque international ; si nous ne disposons pas d’entrées financières régulières nous risquons sans aucun doute de nous retrouver très rapidement dans l’impossibilité de ne plus rien pouvoir organiser.
Il pourrait être intéressant de négocier des réductions aux congrès internationaux. Il faut également scruter les offres de services des associations allemandes et anglaises. L’association anglaise dispose d’une revue, nous l’envisageons également mais il s’agira probablement d’une revue en ligne. Les allemands ne proposent qu’un site web.
Il convient de solliciter des financements auprès des entreprises, de rechercher des mécénats. Là aussi il faudra leur expliquer en quoi consiste le contre-don. Il faut développer des adhésions institutionnelles, comme Lafarge, CSTB, etc. Mais qui propose de s’en charger ? Avec le peu d’adhérents que nous avons ce sera toujours aux mêmes de s’y atteler. Une raison supplémentaire pour que la participation ne soit pas uniquement focalisée parmi les membres du bureau, mais auprès de membres actifs et de plus en plus nombreux.
À propos du site – dont nous avons fait notre première réalisation associative – qui est un moyen de communication et d’information conséquent, efficace et qui désormais fonctionne bien, nous devons réfléchir ensemble à l’améliorer. Emmanuel Château avec l’aide d’une webmaster (Pauline Le Pallec) l’a rendu performant. Nous pouvons le mettre à jour désormais pratiquement seuls. Seules difficultés encore à régler, la question de la mise en place des images qui ne nous a pas été expliqué et la mise à jour de la bibliographie par Matthieu Pinon qui est actuellement débordé.
À quel rythme devons-nous le mettre à jour ? Faut-il créer une liste de diffusion ? Et/ou une newsletter (proposition faite par Angelo Bertolazzi) et si oui, de quel type ?
Le rythme adopté pour la mise à jour du site est tous les deux mois dans un premier temps. Nous n’avons pas fait de relance d’adhésion reportée au début de l’année prochaine mais une annonce de la mise à jour, ce qui s’est révélé infructueux en termes de nouvelles adhésions. Même les personnes qui nous sollicitent pour parler de leurs nouvelles parutions ne croient pas devoir adhérer.
Deux remarques sur la newsletter, certains membres, dont Dominique Barjot, ont l’impression qu’il vaudrait mieux commencer par une liste de diffusion qui peut être rapidement opérationnelle (comme par exemple avec l’association française d’histoire économique). Une newsletter réclame un travail plus approfondi, travail de seconde ligne car elle nécessite plus de temps pour disposer d’un caractère vraiment original et attractif. Si l’on en centralise la diffusion, il ne faut pas oublier que d’autres disciplines pourraient être intéressées. Toute personne est susceptible de nous informer des nouveautés en relation avec l’histoire de la construction (voir les rubriques du site : ouvrages, articles, colloques, appels à communication, expositions).
Emmanuel Château propose également que l’association sollicite le service Calenda pour s’occuper de gérer les annonces de colloque dans le domaine de l’histoire de la construction. Par ailleurs, plutôt qu’une liste de diffusion dédiée au risque de les multiplier, peut-être serait-il possible de créer « un fil » sur Philibert qui dispose déjà d’un grand nombre d’abonnés.
6/- État des lieux de l’histoire de la construction par le biais d’un Rapport européen (2004-2014) à l’initiative d’Antonio Becchi, Joël Sakarovitch et Robert Carvais.
Pour dynamiser le secteur et faire un point par rapport au document publié en 2004 chez Kim Williams Books (suite à une initiative italienne, voir l’ouvrage désormais en ligne sur le site de l’éditeur www.kimwilliamsbooks.com), les trois auteurs susvisés ont lancé une série d’enquêtes sur la période 2004-2014 dans la plupart des pays européens sur le champ de l’histoire de la construction. Ces contributions qui devraient être rassemblées dans une publication unique (publication en ligne sur le site de l’Association puis publication papier) doivent établir un bilan principalement en matière de recherche (manifestations, publications) et d’enseignement. Toutes les périodes devront être couvertes, ainsi que toutes les disciplines connectées avec l’histoire de la construction : les techniques, les sciences, mais aussi le droit, l’économie, l’histoire sociale, etc.
Nous avons souhaité joindre en fin d’ouvrage une espèce de compendium d’articles déjà publiés « sur comment définir l’histoire de la construction » venant de pays, d’auteurs et de disciplines différentes.
La deadline du rendu est prévu le 30 juin pour chaque contribution, à charge de constituer le manuscrit final pour septembre, notre souhait étant de pouvoir en disposer pour le 5ICCH à Chicago.
7/- Création de la revue
L’idée de créer une revue pour le champ est désormais actée. Alors qu’il existe une revue anglo-saxonne depuis longtemps, les Espagnols pensent à en lancer également une. Immédiatement s’est posée la question de la langue qu’il fallait adopter pour cette revue. Nous envisageons une publication dans les cinq langues majoritaires de la commission européenne (Français, Anglais, Allemand, Italien et Espagnol).
Étant pour la plupart de nos vieilles générations tous très attachés au papier, nous convenons néanmoins d’être en phase avec notre époque en adoptant la publication en ligne, comme Clio & Thémis (dans le domaine de l’histoire du droit). Il ne peut pas vraiment en être autrement aujourd’hui, néanmoins cela n’empêchera pas de conserver la possibilité d’un tirage papier en petit nombre, soit pour les membres, soit à la demande.
Il est proposé une parution régulière de deux numéros par an, avec cinq articles de fonds mais aussi des varias, des points de vue – dans l’idée qu’une revue ne peut pas consister seulement en l’état définitif du savoir – et des comptes-rendus. Nous pouvons déjà compter sur cinq articles avec des communications du colloque international de 2014 non publiées. Et il faut absolument disposer de deux numéros d’avance pour pouvoir lancer la revue.
Dominique Barjot souligne l’importance des résumés en anglais ou en français assez longs de manière que la revue puisse être lue par tous facilement. Il trouve que dans les revues d’aujourd’hui manquent essentiellement de débats autour d’un grand livre ou d’une grande question car finalement la pensée contemporaine semble éviter les controverses, aussi paradoxale que cela paraisse. Il est favorable au fait de bénéficier d’une revue critique, d’une manière de disposer d’une vision nouvelle. Si la revue électronique est devenue indispensable, le fait de disposer d’un service papier ne semble pas déraisonnable.
André Guillerme est favorable au numérique et également intéressé par un espace-débat comme dans une revue critique, comme souligné précédemment. Pour les comptes-rendus d’ouvrages il convient de distinguer trois niveaux : compte rendu critique pour les livres exceptionnels, des compte-rendu simples et des livres ou articles signalés.
Antonio Becchi est d’accord avec l’idée de débats autour d’un livre dont la revue pourrait se faire l’écho.
Robert Carvais rappelle les étapes qu’il reste à accomplir pour la concrétisation du projet.
– Choisir un titre
– Constituer un Conseil scientifique réputé, large et international, Conseil de lecture, facilement mobilisable, large et international et Conseil éditorial très restreint.
– Constituer deux numéros d’avance (5 articles de fond, 2 articles varia, comptes-rendus, bibliographie, etc.)
– Écrire appel à contributions et éditorial
– Régler la question de l’éditeur : double versions en ligne et papier (coût)
– 8/- Dictionnaire d’histoire de la construction
Peu avant la disparition de Joël, André Guillerme a soumis l’idée de réaliser collectivement un dictionnaire d’histoire de la construction. Plutôt que d’en faire un vocabulaire technique de termes, il conviendrait plutôt de choisir des entrées/notions conceptuelles, concrètes pertinentes d’histoire de la construction en vue d’un lectorat large du savant à l’étudiant. Voir par exemple, le Dictionnaire de culture juridique paru au PUF en 2003 qui contient des termes auxquels on ne s’attend pas dans un premier temps, en choisissant des concepts qui traversent les disciplines et dont aucune synthèse n’existe ailleurs. Voir également le Dictionnaire esthétique et thématique de la bande dessinée publié en ligne sur le site de la Cité internationale de la bande dessinée et de l’image, collectif sous la direction de Thierry Groensteen (http://neuviemeart.citebd.org/spip.php?article511). Il n’est pas une encyclopédie des œuvres et des auteurs, comme il en existe déjà. Ses entrées ne renvoient pas à des noms propres mais à des notions : termes usuels ou plus techniques, genres, thèmes, notions relevant de l’esthétique ou de l’histoire culturelle.
Dominique Barjot dans le Dictionnaire histoire du patronnât français, avait choisi une partie thématique et une partie biographique. En effet, les personnages emblématiques sont incontournables mais aussi un bon argument commercial.
André Guillerme donne quelques suggestions d’entrées : abord, abonnement, abreuvoir, acier, acoustique, aluminium, ancrage, appareil… Il conviendrait de débattre sur la formalisation des entrées en trouvant une méthode participative dès lors que les notices seront publiées en ligne au fur et à mesure de la rédaction. C’est un projet de longue haleine.
Robert Carvais précise les étapes à réaliser pour avancer ce projet.
– Constituer une équipe éditoriale resserrée
– Ecrire un texte présentant le projet (lectorat : étudiants et savants ; contenu : concepts ; taille et forme des notices)
– Examiner une première liste, la corriger et l’amender et la diffuser sur le site afin que chacun puisse se saisir des notions qui l’intéressent.
9/- Nouveaux chantiers : Guide des sources et Guide des musées
En ce qui concerne le Guide des sources en histoire de la construction, il est pour le moment difficile de s’y lancer directement sans s’entourer de spécialistes. Il convient ainsi d’interroger des archivistes pour mesurer le temps nécessaire à dédier au projet, ainsi que le coût qui serait engendré par une telle recherche. Nous avons reçu des propositions de stagiaires de l’Ecole des chartes et du séminaire du professeur Anne-Françoise Garçon qu’il faudra repousser.
Nous avons besoin de préparer le terrain de cette recherche au préalable : définir le projet (contenu, période, temps), enquêter auprès des archivistes, ceux par exemple qui ont dirigé le guide des sources de l’histoire de l’art, prévoir les modalités du contrat et les rémunérations des stagiaires. Peut-être serait-il souhaitable d’engager un partenariat avec les archives du monde du travail ?
En ce qui concerne le Guide des musées, aucune réflexion n’a été menée.
10/- Informations sur : Cambridge (First Conference on CH) ; 5ICCH, 3CFHC et 6ICCH
Compte-tenu du succès des conférences nationales européennes (espagnoles, francophones et germaniques) et internationales, la Grande-Bretagne a souhaité organiser sa propre Conférence nationale sous l’égide de la CHS. Elle aura lieu annuellement à Cambridge au moment du printemps. Par rapport à l’Espagne ou l’espace francophone, la manifestation britannique est plus modeste. Par ailleurs, elle touche, en termes de participants, un éventail à peu près aussi large que celui des colloques francophones. Nous y avons trouvé le même intérêt en termes de découvertes avec dévoilement de thèses, de travaux récents, etc. La moitié des intervenants était britannique, l’autre moitié venait du monde entier. Enfin, Cambridge demeure un lieu exceptionnel en termes de confort d’accueil et de recherche.
Pour le 5ICCH à Chicago, la deadline de dépôts des abstracts a été repoussée au 30 juin prochain. Nous incitons les Francophones à proposer des abstracts, malgré le coût important de participation pour les Européens. En effet, l’AFHC a promis d’aider ledit congrès par l’attribution d’une somme de 3 000 € afin d’aider les doctorants européens à y participer. Le congrès se déroulera au Hilton du centre ville de Chicago, mais une auberge de jeunesse à proximité est prévue pour les doctorants.
Pour le prochain congrès francophone (3CFHC) les deux candidatures en lice sont : l’Algérie et la Suisse pour laquelle, nous n’avons pas encore reçu de réponses fermes et définitives. Nous allons les relancer.
Nous vous informons enfin que Belgique organisera le 6e congrès international d’histoire de la construction en 2018.
– 11/- Questions diverses
Plusieurs membres en régions ont émis le désir que l’association s’efforce de décentraliser ses activités. L’association n’a aucunement vocation à être strictement parisienne. Toute proposition allant dans le sens d’une décentralisation (organisation de réunions de l’association, de manifestations ; prise en charge de certaines activités de l’association…) sera encouragée et l’équipe de direction attend vos suggestions et réflexions sur ce point.
Aucune autre question n’étant posée, la séance est levée.
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[…] etc.). Pour ceux intéressés, voir le procès-verbal de la dernière AG du 2 juin dernier (https://www.histoireconstruction.fr/assemblee-generale-2-juin-2014/) […]
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