Séminaire Histoire de la construction
Séance doctorale (Dé)couvrir : matériaux, types et entretien des couvertures
Organisé par
Le Centre de théorie et analyse du droit (CTAD) UMR 7074, CNRS – Université ́ Paris Nanterre
Le Laboratoire Archéologie et Philologie d’Orient et d’Occident (UMR 8546, ENS-CNRS-EPHE)
Le laboratoire Orient & Méditerranée. Textes Archéologie
Histoire (UMR 8167, CNRS-Sorbonne Université ́ – Université ́ Paris 1 Panthéon – Sorbonne)
avec le soutien de l’EUR Transliterræ
Mardi 21 mars 2023
de 10h00 à 17h00
Séance doctorale
(Dé)couvrir : matériaux, types et entretien des couvertures
Lieu : Pavillon de l’Arsenal (21 Boulevard Morland 75004 Paris)
10h00 Introduction par Sarah Vyverman, Université ENS-PSL et UCLouvain
10h15 Clothilde Azzi, Université Paris-Est-Créteil et Université ENS-PSL et Marie-Claire Brelle, Université ENS-PSL
Chaume, terre et bois. Les couvertures en matériaux périssables dans l’Antiquité : des pistes pour dépasser le manque de sources matérielles
11h15 Cécile Sabathier, Université Paris I Panthéon-Sorbonne
Teules, teulas, teuladas : la chaîne opératoire des matériaux de couverture sur les chantiers de travaux publics à Albi et Rodez aux XIVe et XVe siècles
12h15 – 14h30 Pause déjeuner
14h30 Nicolas Moucheront, Iuav/EHESS
L’emploi du plomb et du cuivre en couverture au Palais des doges. L’innovation technologique vers 1600
15h30 Ersilia Fiore, Scuola Superiore Meridionale dell’Università Federico II di Napoli
(Dé)couvrir Pompéi : les couvertures dans la région archéologique au XIXe siècle
16h30 Conclusion par Lise Saussus, CRH/EHESS et UCLouvain
Bazzani, L., Larario della Domus IX 2, 26, 1886.
Résumés des interventions
Sarah Vyverman est doctorante en archéologie à l’ENS et à l’UCLouvain. Sa recherche doctorale, dirigée par Hélène Dessales (ENS, AOrOc, UMR8546, CNRS-PSL) et par Marco Cavalieri (UCLouvain, INCAL), porte sur l’étude archéologique, diachronique et topographique d’un îlot du site d’Ostie comprenant le Caseggiato delle Trifore (III, III, 1) et l’édifice adjacent (III, III, 2).
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Clothilde Azzi est doctorante en histoire de la construction au sein des équipes du CRHEC de l’Université Paris-Est-Créteil et du laboratoire AOrOc de l’ENS-PSL. Elle consacre ses recherches à l’usage des matériaux végétaux dans l’architecture grecque et romaine et s’intéresse, dans ce cadre, aux ouvrages de couvrement et de couverture. Portant sur les usages du roseau dans la construction antique, son mémoire de M2 a été l’occasion de remettre en perspective les préjugés, anciens et modernes, sur les toitures en fibres végétales.
Marie-Claire Brelle est étudiante en dernière année à l’ENS, titulaire d’un master d’archéologie et agrégée d’Histoire. Elle prépare actuellement un projet de thèse sur le thème de la conception et de la construction des villes de Méditerranée, à l’époque archaïque. Ses travaux de master ont porté sur l’architecture domestique en Méditerranée occidentale, au premier millénaire avant n. è., à travers une approche archéologique, faisant une large part à l’expérimentation.
Chaume, terre et bois. Les couvertures en matériaux périssables dans l’Antiquité : des pistes pour dépasser le manque de sources matérielles
Bâties à partir de chaume, de bois et de terre, les couvertures en matériaux périssables restent encore largement méconnues pour l’Antiquité. Cette méconnaissance s’explique, en partie, par le manque d’intérêt des historiens et des archéologues pour ces façons de construire, souvent qualifiées de rudimentaires, voire de primitives. En raison de la facilité d’accès aux matières premières et de la simplicité apparente de leur mise en œuvre qui ne requiert pas, à première vue, de compétences spécifiques, les toitures en matériaux périssables paraissent accessibles à tous, même aux plus démunis, ce qui en fait des constructions peu nobles. À ce blocage « culturel » s’ajoutent les difficultés induites par la disparition des restes matériels en contexte archéologique, qui compliquent la restitution de ces couvertures. Très sensibles aux risques biologiques (insectes xylophages, champignons), les matériaux périssables se dégradent rapidement dans l’environnement lorsqu’ils ne sont pas entretenus, ce qui réduit fortement le corpus de sources matérielles à disposition de l’archéologue, comme les charbons de végétaux et restes d’enduits. Pourtant, il est possible de dépasser l’impasse du manque de restes archéologiques en développant une nouvelle stratégie de recherches, qui croise analyse des données textuelles et iconographiques, comparaison ethnographique et démarche expérimentale. Sur ce dernier point, nous nous appuierons sur l’étude d’une toiture en matériaux périssables reconstituée sur l’archéosite d’Ardèche Randa Ardesca, entre 2014 et 2015.
Bibliographie sélective
J. R. Brandt, L. Karlsson, From Huts to Houses: Transformations of Ancient Societies Proceedings of an International Seminar Organized by the Norwegian and Swedish Institutes, Rome, 21-24 septembre 1997, Paul Aströms Förlag, 2001.
O. Buchsenschutz, « Du comparatisme à la théorie architecturale », Architectures protohistoriques en Europe occidentale du Néolithique à l’âge du Fer. Actes du 127e congrès national des sociétés historiques et scientifiques, Nancy, 15-20 avril 2002, O. Buchsenschutz et C. Mordant (dir.), Éditions du Comité des travaux historiques et scientifiques, Paris, 2005.
O. Buchsenschutz, « De la hutte à la maison, de Vitruve aux trois petits cochons », in Brandt, Karlsson 2001, p. 223-231.
C-A., Chazelles-Gazzal, A. Klein, E. Leal, Échanges transdisciplinaires sur les constructions en terre crue. 4, Construction en terre crue : torchis, techniques de garnissage et de finition, architecture et mobilier : actes de la table ronde internationales, 23-25 novembre 2016, éditions de l’Espérou, 2018.
J. Coles, Experimental Archaeology, Academic Press, Londres, 1979.
A. Damgaard, « Thatched or tiled roofs from the early Iron Age to the Archaic Period in Central Italy », in Brandt, Karlsson 2001, p. 245‑62.
A. Mazarákis Ainián, « From huts to houses in early Iron Age Greece », in Brandt, Karlsson 2001, p. 139-161.
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Cécile Sabathier est doctorante à l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne, au sein du laboratoire de Médiévistique Occidentale de Paris (LaMOP, UMR 8589). Son travail de thèse, mené sous la direction de Philippe Bernardi et de Sandrine Victor, porte sur la gestion des chantiers de travaux publics d’Albi et de Rodez aux XIVe et XVe siècles. Ayant comme matière première les documents d’archives (délibérations et comptes consulaires), son sujet s’inscrit au croisement de l’histoire de la construction et de l’histoire urbaine en s’intéressant particulièrement aux compétences et aux techniques mobilisées par les autorités publiques dans la régie des chantiers urbains. Elle a obtenu en 2019 le « Prix Jeune Chercheur » de la Fondation des Treilles.
Teules, teulas, teuladas : la chaîne opératoire des matériaux de couverture sur les chantiers de travaux publics à Albi et Rodez aux XIVe et XVe siècles Dans le cadre des travaux publics médiévaux, la chaîne opératoire des matériaux de couverture éclaire des logistiques propres à chacune des deux villes de notre étude. À partir de la lecture des comptes consulaires, l’examen de ces matériaux, de la production à l’acheminement à pied d’œuvre, met en évidence une organisation complexe des chantiers urbains et la coordination des multiples acteurs y intervenant. Les deux villes se distinguent par l’emploi de matériaux de nature différente, sur laquelle la terminologie occitane reste parfois floue (terre cuite ou pierre calcaire). À Albi, la production de matériaux en terre cuite
(tuiles et briques), bien connue, importante et encadrée, permet de s’intéresser aux modalités d’approvisionnement (commande et production, gestion entre matériaux neufs et de remploi, transport et stockage) et au rôle tout particulier qui tiennent les consuls et les administrateurs des travaux. Bien que l’emploi de terre cuite ne soit pas exclu, la cité ruthénoise préfère, quant à elle, l’usage de « tuiles en pierre » ou lauzes (calcaire). L’étude des fournisseurs des matériaux de couverture laisse alors supposer l’existence de centres de production qui utiliseraient comme matière première le calcaire et proposeraient une gamme variée de produits pour les chantiers urbains (chaux, mortier, lauzes). Cette étude de cas centrée sur les matériaux de couverture entend ainsi appréhender, plus largement, les dynamiques logistiques et humaines de la ville en construction.
Bibliographie sélective
C. Sabathier, « La campagne de réparation du pont du Tarn (1409-1411) », Revue du Tarn, mars 2022, n° 265 « Bâtir au Moyen Âge », p. 37-51.
C. Sabathier, « Approvisionnement, transport et stockage : les modalités logistiques du marché de la pierre à bâtir dans les villes du sud-ouest de la France aux XIVe et XVe siècles », in E. Basso, P. Bernardi, G. Pinto (a cura di), Le pietre delle città medievali. Les pierres des villes médiévales. Matériaux, hommes, techniques (aire méditerranéenne, XIIIe-XVe siècles), Cherasco, Centro Internazionale di Studio Sugli Insediamenti Medievali, 2020, p. 279-299.
C. Sabathier, « La figure de l’entrepreneur de bâtiment au prisme des comptabilités des chantiers urbains : le cas d’un parcours individuel à Albi aux XIVe et XVe siècles », Ædificare. Revue internationale d’histoire de la construction, numéro spécial « L’entrepreneur de bâtiment (Moyen Âge – XXe siècle) », 2019 – 1, n° 5, p. 41-56.
C. Sabathier, « Compétence, technique et politique : l’intervention du maître artisan et de l’expert dans la gestion des travaux publics du Midi Toulousain aux XIVe et XVe siècles », in G. Bienvenu, M. Monteil, H. Rousteau-Chambon (dir.), Construire ! Entre Antiquité et époque contemporaine. Actes du 3e Congrès francophone d’Histoire de la construction, Nantes, 21-23 juin 2017, Paris, Éditions Picard, 2019, p. 369- 377.
C. Sabathier, N. Moucheront, « Municipal management of wooden bridges in the fifteenh century. Pont de la Daurade in Toulouse and Pont Notre-Dame in Paris », in I. Wouters, S. Van de Voorde, I. Bertels et al. (eds), Building Knowledge, Constructing Histories, Actes du 6e Congrès International d’Histoire de la Construction, Bruxelles, CRC Press, 2018, vol.1, p. 21-29.
C. Sabathier, « La récupération et le réemploi des matériaux dans les villes du sud-ouest de la France pendant la guerre de Cent Ans », Mélanges de l’École française de Rome – Moyen Âge, 129-1, 2017, URL : https://journals.openedition.org/mefrm/3620.
C. Sabathier, Compte-rendu de L. Laüt (dir.), « Sic transit… ». La métamorphose des lieux et des objets dans le monde antique et médiéval, Paris : Publications de la Sorbonne, 2017 (Cahiers archéologiques de Paris 1), Ædificare. Revue internationale d’histoire de la construction, n°2, 2018, p. 237-240.
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Nicolas Moucheront est architecte. Après un mémoire de master l’ENSA Paris-Belleville consacré à l’emploi de l’humaniste italien Fra Giocondo sur le chantier du pont Notre-Dame à Paris vers 1500 il travaille dans le cadre d’une thèse de doctorat à l’université Iuav de Venise et à l’EHESS sur les transformations du Palais des doges à l’époque moderne.
L’emploi du plomb et du cuivre en couverture au Palais des doges. L’innovation technologique vers 1600
Les couvertures du Palais des doges réalisées en plomb à partir du milieu du XIVe siècle, sont intégralement refaites en cuivre après deux incendies catastrophiques en 1574 et en 1577. Ce métal résiste mieux en cas d’incendie mais en raison de nombreuses fuites il est décidé 35 ans plus tard de revenir au plomb. Cette décision extrêmement coûteuse est mise en œuvre en 1611 et en 1612. La communication propose d’expliquer à l’aide d’arguments techniques mais aussi économiques ce revirement, en proposant d’abord une hypothèse de restitution du système de couverture ignifuge imaginé après les incendies. Dans un second temps, une analyse des outils des plombiers et charpentiers du Palais qui sont traditionnellement chargés de l’entretien de ces structures sera proposée. Enfin le réseau commercial qui achemine depuis la Hollande le plomb mis en œuvre au début du XVIIe siècle et avance une partie des sommes engagées permettra de comprendre les répercussions économiques de la conversion métallique qui est alors réalisée. Les couvertures métalliques garantissent depuis le Moyen Âge la dette des rares institutions publiques qui concentrent et exhibent de telles masses métalliques. Au-delà des problèmes technologiques posés par l’entretien d’une structure expérimentale en cuivre, nous verrons que le retour du plomb au niveau des couvertures Palais des doges peut être assimilé à une dévaluation monétaire.
Bibliographie sélective
S. Aumard, « L’entretien des couvertures médiévale. Quelles approches archéologiques ? » dans Sarta Tecta, Aix-en-Provence, Presses Universitaires de Provence, 2019, p. 75‑91.
P. Braunstein, « Le marché vénitien du cuivre au XVe siècle » dans Schwerpunkte der Kupferproduktion und des Kupferhandels in Europa (1500-1650), Köln, Böhlau, 1977, p. 78‑94.
Patrick Clerc, « Le plomb chez Vannoccio Biringuccio, De La Pirotechnia (1540) », ArchéoSciences, 2010, 34, p. 115‑119.
F. Madeline, « Le don de plomb dans le patronage monastique d’Henri II Plantagenêt : usages et conditions de la production du plomb anglais dans la seconde moitié du XIIe siècle », Archéologie médiévale, 39, 2009, p. 31‑51.
D. Molenda, « Le plomb dans le bâtiment au Moyen Âge » dans Pierre et métal dans le bâtiment au Moyen Âge, Paris, EHESS, 1985, p. 319‑329. M. Piana, « I mantei plumbei nella Venezia del Rinascimento » dans Per Franco Barbieri. Studi di storia dell’arte e dell’architettura, Venezia, Marsilio, 2004, p. 269‑290.
S. Rougier-Blanc, « Métaux et architecture dans les épopées homériques et la poésie grecque archaïque » dans Forgerons, élites et voyageurs d’Homère à nos jours, Grenoble, Presses universitaires de Grenoble, 2013, p. 23‑39.
Ersilia Fiore est doctorante en architecture à la Scuola Superiore Meridionale de l’Université Federico II de Naples sous la direction des professeurs Renata Picone et Massimo Osanna. Sa recherche doctorale vise à étudier l’approche des architectes à la conservation du patrimoine archéologique dans la seconde moitié du XIXe siècle, à travers l’étude monographique de Michele Ruggiero, architecte, archéologue et, de 1875 à 1893, directeur des fouilles de Pompéi. Actuellement elle séjourne à Paris, au laboratoire de rattachement AOROC – UMR 8546 (ENS/PSL, CNRS, EPHE), sous la supervision d’Hélène Dessales.
(Dé)couvrir Pompéi : les couvertures dans la région archéologique au XIXe siècle
La protection des ruines en plein air, l’un des enjeux cruciaux de la restauration archéologique, trouve à Pompéi un extraordinaire laboratoire d’expérimentation méthodologique et technique. Dès les premières fouilles, la cité vésuvienne a vu l’utilisation de différents types de toitures, allant de simples auvents faits de matériaux périssables à des solutions plus reconstructives, construites pour protéger le fragile matériau antique. Ces éléments, bien que centraux dans le travail des architectes-directeurs de Pompéi, ont rarement été décrits ou mentionnés dans la documentation officielle des fouilles, à tel point qu’il est difficile de les étudier systématiquement.
Comme le montre la documentation graphique et photographique des fouilles de Pompéi entre les XIXe et XXe siècles, la présence d’auvents et de toits dans la zone archéologique s’est progressivement intensifiée avec le travail de Michele Ruggiero, directeur des fouilles à partir de 1875. L’architecte napolitain, très entreprenant dans la conservation du site, a introduit dans la restauration l’utilisation de matériaux modernes comme le métal et le verre, changeant ainsi l’aspect de Pompéi, jusqu’alors dominé par les toits en bois et en tuiles.
La conception de ces structures, accompagnée d’une lecture critique des ruines archéologiques, a été réalisée à la lumière des études du XIXe siècle sur l’art de la construction romaine et influencée dans sa forme et ses matériaux par les tendances de l’architecture contemporaine. L’équilibre entre les exigences de la conservation et le langage architectural contemporain a conduit à Pompéi à la création de structures de toit distinctes, capables de protéger plus longtemps les bâtiments découverts, et au développement de solutions capables de restaurer la spatialité originale de l’architecture pompéienne.
Dans cette optique, l’œuvre de Michele Ruggiero, que nous nous proposons d’approfondir, représente un tournant incisif dans l’histoire de la restauration de Pompéi, ouvrant la voie à une reconstruction toujours plus étendue du site avec des matériaux modernes, jusqu’à l’introduction du béton armé.
Bibliographie sélective
G. Feola, Le coperture moderne negli scavi di Pompei: fonti iconografiche e istanze conservative, in Eikonocity II, 2, 2017, pp. 107-119.
G. Greco, M. Osanna, R. Picone, Pompei. Insula Occidentalis Conoscenza, Scavo, Restauro e Valorizzazione, l’Erma di Bretschneider, Roma 2020.
P. Kastenmeier, “Dialogo tra antico e moderno: tettoie e coperture di protezione a Pompei” in: G. Cianciolo Cosentino – P. Kastenmeier – K. Wilhelm (Hr.), The Multiple Lives of Pompeii. Surfaces and Environments (Napoli 2021) 26–39.
A. Maiuri, “Gli scavi di Pompei dal 1879 al 1948”, in Pompeiana. Raccolta di studi per il secondo centenario degli scavi di Pompei, Napoli 1950, p. 9-40.
F. Mangone, Immaginazione e presenza dell’antico. Pompei e l’architettura di età contemporanea, Napoli 2016.
M. Osanna, R. Picone, Restaurando Pompei. Riflessioni a margine del Grande Progetto, Studi e Ricerche del Parco Archeologico di Pompei, 38, Roma 2018.
M. Pagano, “Gli architetti direttori degli scavi di Pompei” in La cultura del restauro. Teorie e fondatori, Venezia 1996, p. 335-349.
G. Palmerio, A. Di Muzio, “Le strutture protettive in archeologia”, in G. Carbonara (a cura di), Trattato di restauro architettonico. Primo aggiornamento, Torino 2007, p. 401-487.
A. Pane, “coperture protettive a Pompei: dalla storia al futuro” in M. Osanna, R. Picone (a cura di), Restaurando Pompei. Riflessioni a margine del Grande Progetto, Studi e Ricerche del Parco Archeologico di Pompei, 38, Roma 2018, p. 463-470.
S. Ranellucci, Coperture archeologiche: allestimenti protettivi sui siti archeologici, Roma 2009.
M. Ruggiero, Degli edifizi e delle arti meccaniche dei pompeiani, G. De Angelis, Napoli 1872.
C. M. Salassa, “Le coperture di restauro a Pompei”, in Rivista di Studi Pompeiani 10, 1999, p. 91-115.
B. Sammarco, “Da Fiorelli a Spinazzola, il restauro a Pompei dall’Unità d’Italia all’avvento del fascismo”, in S. Casiello (a cura di), La cultura del restauro. Teorie e fondatori, Venezia 1996, p. 351-371.
Lise Saussus est docteure en archéologie et en histoire médiévale de l’UCLouvain, actuellement chargée de recherches au FNRS et postdoctorante au Centre de recherches historiques à l’EHESS et au Centre de recherche et de restauration des musées de France, grâce à un financement du DIM-PAMIR. Après une thèse soutenue en 2017 sur la métallurgie du cuivre dans la Flandre médiévale, elle consacre ses travaux à l’étude de la production et de la consommation des métaux non ferreux entre le Ve et le XVe siècle, en croisant la documentation archéologique, les textes et les données de l’archéométrie.